DU 5 JUIN
AU 20 JUILLET 2019
La Botica
De 13h à 19h | Gratuit
Hip Hop Citoyens et La Botica présentent dans le cadre du festival Paris Hip Hop :
« A / R . Beijing to Paris » – comme un Aller / Retour entre deux villes, Pékin et Paris, entre deux pays, la Chine et la France – est une exposition placée sous les thèmes de l’échange, de la rencontre et du voyage.
Les chinois RAY, M53 et CER et les français DA CRUZ et NIKODEM se sont rencontrés en novembre 20
Au départ artistique, cette rencontre est rapidement devenue humaine. Preuve une nouvelle fois que la culture, l’art et, ici le graffiti, constituent des vecteurs privilégiés de dialogue.
Retour à Paris pour l’exposition « A / R », presque deux années plus tard du 5 au 20 juillet 2019 à La Botica (Paris 20e arrt.), qui poursuit cette rencontre par la présentation de toiles, d’esquisses, de bijoux… C’est l’occasion de croiser les regards d’une jeune création chinoise urbaine en plein essor avec ceux d’artistes français au parcours déjà significatifs. Les visions du monde et les manières de faire s’entrechoquent et s’apprivoisent…
– Dédicace à Fakir et BIG ayant également pris part à l’aventure Pékinoise –
CER
Né dans une famille de peinture et de calligraphie traditionnelles, CER est diplômé de l’école technique secondaire affiliée et du collège municipal de l’Académie des beaux-arts de Guangzhou (GAFA).
CER commence par le street art et fini par trouver son propre style en 2010. Il est habile pour combiner différents types d’éléments pour casser l’ancien modèle de peinture, et est enthousiaste à l’idée de puiser son inspiration dans la création.
RAY
Considéré comme l’un des premiers artistes dans le monde du graffiti en Chine, Ray a notamment donné des cours de graffiti au département Mural de l’institut d’art de la province du Hubei. Il a souvent contribué à des œuvres caritatives par le biais de projets artistiques en collaboration avec WWF (World Wildlife Fund) et Nippon Paint (Color Way of Love).
Ray est persuadé que le graffiti occupe une place importante dans le monde de l’art chinois et il s’investit pour diffuser cette culture, notamment en participant comme invité d’honneur ou juge à des événements de graff.
Le graffiti est un phénomène essentiel qui apporte une toute nouvelle force de vie à la scène artistique et Ray continuera à lutter pour permettre à cette culture de s’épanouir dans la Chine de demain.
M53
Heng Chen, alias M53, est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Guangzhou, affilié à une école secondaire et au Collège des sciences du Sud du Guangzhou, spécialisé dans la conception de bijoux.
M53 commence par le Street art en milieu urbain et trouve son propre langage en terme de peinture en 2013 : un style oriental pionnier associé à des éléments de calligraphie et de peinture chinoises.
Heng Chen est également un créateur de bijoux de style oriental, dont le travail de conception de bijoux et de produits ont été exposés lors de différentes expositions en Chine.
NKDM
“Impression d’ensemble”
De ses débuts où, étudiant tout ce qui entoure le dessin, NKDM « s’impressionne » de travaux d’artistes n’ayant éventuellement rien à voir ensemble, jusqu’à ses plus récentes et imposantes fresques, ce tripoteur de formes n’a jamais cessé de chercher à se surprendre. Voire à se contredire, ce qui est plutôt bon signe. Street-art, oui, mais surtout stries et moins tarte. Et encore: tartes et stries, pourquoi pas, quand on sait tout ce qu’une composition en image comporte d’invisible. Par exemple, ces jeux de perspective, on les voit ou on les sent? Ces personnages, moitié volants, moitié fous, on les cauchemarde ou on les fume? Et tout ça mis ensemble, ça donne quoi? Autre chose, rien de défini; ou alors si: une galaxie de tempéraments passés, revenus, reportés, repartis. Fantaisie colorée, futuriste, abstraite, mélodique. Puis, quand c’est figuratif, pas tout le contraire, mais presque. Enfin, il y a quand même quelques petites choses qui reviennent… Mais alors, NKDM trucide autrement ses créations, qui deviennent planches, stickers, films, skates, tableaux ou que sais-je encore. Si c’était une arme? Plutôt un projectile. En tirage limité (quand même).
DA CRUZ
« Jeune artiste autodidacte de la scène parisienne Da Cruz, identifiable au premier coup d’oeil, mélange ses racines urbaines aux influences multiples issues de ses voyages en Amérique Latine et en Afrique. Là où la grisaille de la ville prend le dessus, dAcRuZ y appose ses « masque-visage » dans une profusion de couleurs. »
Da Cruz depuis le milieu des années 2000, a imprimé sa marque toute personnelle dans le XIXème arrondissement de Paris dans son quartier natal de Ourcq. Il coordonne depuis des années une fresque monumentale support au développement de sa propre œuvre mais aussi lieu d’échanges et de collaboration artistiques. Ses nombreux voyages en Amérique du Sud, en particulier au Brésil, en Afrique et plus récemment en Palestine sont une source de créativité en perpétuelle effervescence pour Da Cruz. La confrontation avec les cultures ancestrales (les masques des cultures pré- colombiennes l’ont en particulier marqué) ont forgé chez lui un style primitif coloré urbain propre dans la culture de la rue.
Ses œuvres et sa pratique sont aussi un écho permanent aux problèmes politico-sociaux actuels. L’œuvre de Da Cruz est ainsi engagée, il s’implique dans la société au travers de programme avec les enfants. Cette approche dans l’espace urbain trouve une correspondance sur ses toiles qui ont acquis aujourd’hui une maturité certaine. Il a ainsi participé à plusieurs expositions en galeries et évènements sous forme de happenings. Da Cruz reflète bien les aspirations de la scène urbaine contemporaine qui fait évoluer le graffiti et le street art vers l’art contemporain.